jeudi 29 mai 2014

CŒUR VAILLANT

Type : Sloop bermudien  
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; numéro de voile F 1 ; spi au portant


Matériaux : coque en bois, espars en bois
Lancement : 1924 (?) ; chantier et architecte inconnus
Autres noms : Mykonos
Dernière nationalité connue : Française
Port d'attache :
Nice
Utilisation : Yacht  de course (jauge 8 m JI)
 
Signification du nom : Cœur vaillant : à cœur vaillant, rien d'impossible : c'était la devise de jacques Cœur. C'est également celle des scouts catholiques.
Longueur hors-tout : 14 m
Longueur de la coque : 14 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 2,47 m
Tirant d'eau maximal : 1,7 m
Tirant d'air :  m

Déplacement : 8 t
Surface maxi de voilure :  m² au près
État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée


Arrière : voûte très élancée, tableau sur lequel est écrit le nom du bateau



Coque : blanche

Superstructures : rouf
   On ne sait pas grand-chose sur l'histoire de Cœur vaillant, trouvé vide au large de la Corse en 1976. Il a été racheté par Philippe  Monnet, qui a fait ses débuts sur ce bateau alors qu'il n'avait pas encore 20 ans. Après avoir restauré le bateau en lui gardant son aspect d'origine, Monnet a fait partie de l'équipe qui a fait renaître les régates royales de Cannes avec, pour concurrents, 2 autres 8 m JI et un 6 mJI. L'année suivante , 11 bateaux participaient aux régates. les années passant, le nombre de régatiers a augmenté pour atteindre au début des années 2000 l'importance actuelle.  Pendant ce temps, Monnet, devenu coureur au large accumulait les milles et les victoires.
 Le voilier peut être loué en charter et embarquer 6 personnes.

AMORITA (32 / 5)

Type : sloop bermudien


Gréement : 1 mât  ; 1 grand-voile bermudienne ; 1 génois ; spi au portant ; inscription sur la grand-voile : 32 entouré d'un cercle (pour 32 pieds)  et 5 (numéro de série)


Matériaux : bois (chêne et pin d'Oregon, teck) ; mât et espars en bois
Lancement :
1935, à Wilmington, en Californie (agglo. de Los Angeles), au chantier Fellow and Stewart ; architecte Nicolas Potter.Utilisation initiale : voilier de croisière et de course.
Autres noms : ?
Dernière nationalité connue : italienne
Port d'attache :

Utilisation : Voilier  de croisière et de course
 
Signification du nom : Amorita : ?
Longueur hors-tout :  14,1 m
Longueur de la coque : 14,1 m
Longueur à la flottaison : 9,75 m (32 pieds, d'où le nom de la classe dont le bateau fait partie
Largeur maximale : 3,3 m
Tirant d'eau maximal : 2,05 m
Tirant d'air : m
Déplacement : 11 t
Surface maxi de voilure :  m² au près
État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave très élancée
Arrière : voûte  élancée, petit tableau

Coque : blanche

Superstructures : rouf discret ; hublots ronds

  Ce bateau, construit aux USA, faisait partie de la One Design Class California 32, a été acheté par un italien en 2005. Après avoir été restauré, il participe aux régates classiques en Méditerranée. En 2007, lorsque cette photo a été prise, il venait de gagner le trophée Panerai (régates royales de Cannes) dans sa catégorie.

   Il ne faut pas confondre Amorita, qui bat aujourd'hui pavillon italien, avec un autre bateau, resté américain, celui-là. C'est un cotre à corne de la classe NY 30 (sister-ship d'Oriole ; cliquez ici pour la fiche de ce bateau)
     Datant de 1905, ce voilier venait d'être restauré quand il a été coupé en 2 lors d'une régate, début juillet 2007. L'autre bateau était Sumurun, un grand ketch de 28 m de long. Coulé, puis renfloué, il a été reconstruit et navigue à nouveau depuis 2011. Un miracle, d'autant plus que tous les membres de l'équipage en sont sortis  indemnes.

KHAYYAM (S&S 273)


Type : cotre bermudien.


Gréement : 1 mât  ; 1 grand-voile bermudienne ; 1 génois ; spi et voile d'étai entre les 2 mâts au portant au portant. La grand-voile porte l'immatriculation S & S / 273 (S & S pour Sparkman and Stephens)


Matériaux : bois
Lancement : 1945, à Rotterdam, au chantier De Vries - Lentsch ; architecte Sparkman and Stephens.
Utilisation initiale : voilier de croisière et de course.
Autres noms : Zwerver, Actéon.

Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Arzal
(Morbihan, sur la Vilaine) ; immatriculé à La Rochelle.

 Utilisation : Voilier  de croisière et de course
 
Signification du nom : Khayyam : Omar Khayyam est un savant (mathématicien ayant fait des découvertes en algèbre, astronome), écrivain et poète persan du Moyen-Âge (1048 - 1131).
    Zwerver est le mot néerlandais pour vagabond.
  Actéon est un personnage de la mythologie grecque ; petit-fils d'Apollon, chasseur émérite, il avait surpris Artémis qui .prenait son bain. Furieuse, celle-ci le changea en cerf, et il fut dévoré par ses chiens, qui ne le reconnaissaient plus.
 
Longueur hors-tout :  18,35 m
Longueur de la coque : 18,35 m
Longueur à la flottaison : 13 m 
Largeur maximale : 3,9 m
Tirant d'eau maximal : 2,7 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 9 t
Surface maxi de voilure : 185m² au près ; 260m² au portant.
État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée
 
Arrière : voûte très élancée, tableau.
 
 Coque : blanche

Superstructures : rouf discret.
  Ce bateau, construit en Hollande, a été mis en chantier en 1939, mais la guerre a empêché son lancement jusqu'en 1945. Il a d'abord navigué sous le nom de Zwerver, en Mer du Nord et en Manche ; puis, sous le nom d'Actéon, il a navigué en Méditerranée, de 1952 à 1970. De retour en Manche, il est finalement abandonné à Ouistreham ; jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes le rachètent pour faire un tour du Monde. Ils ont alors restauré le bateau au Havre, durant 2 ans (de 1986 à 1988). En fait, ils n'ont guère dépassé le Cap Vert et  ont revendu le voilier à leur retour.
   Une restauration plus profonde a alors été réalisé par son nouveau propriétaire qui le possède encore) : d'abord au chantier Labbé de Saint-Malo, puis au chantier rameau d'Étel pour le pont et les finitions. depuis 1999, sous le nouveau nom de Khayyam, ce voilier navigue en croisière, essentiellement sur les côtes atlantiques de l'Europe. IL participe aussi à des régates classiques.
    Le bateau peut embarquer 9 personnes en croisière.

 Khayyam est classé monument historique depuis 1995 ; il est membre du yacht Club classique de  La Rochelle.

  

PANGUR BAN (54 C)

Type : yawl bermudien .


Gréement : 2 mât  ; 1 grand-voile bermudienne ; 1 tapecul ; 1 génois ; spi et voile d'étai entre les 2 mâts au portant au portant. La grand-voile portait naguère  l'immatriculation 8528 R. Depuis le changement de voiles en 2008, c'est 54 C (C pour classique)



Matériaux : bois (chêne et acajou) ; mât et espars en bois (spruce)
Lancement : 1953,  à Brême, au chantier Abeking et Rasmussen ; architecte Sparkman and Stephens.
Utilisation initiale : voilier de croisière et de course.
Autres noms : Bikini (période américaine)

Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Port Louis
(rade de Lorient), immatriculé AY (Auray)  ; naguère au Bono, près d'Auray.
Utilisation : Voilier  de croisière et de course
 
Signification du nom : Pangur Ban : C'est le chat blanc d'un poème irlandais, écrit par un moine (le propriétaire du chat) au 9ème siècle.
Le spi du bateau est décoré d'une silhouette de chat. 
 
Longueur hors-tout :  11,6 m
Longueur de la coque : 11,6 m
Longueur à la flottaison : 8,2 m 
Largeur maximale : 3,6 m
Tirant d'eau maximal : 2,9 m
Tirant d'air : 14 m
Déplacement : 9 t
Surface maxi de voilure : 77 m² au près ; 125 m² au portant, avec spi de 85 m².
État :  restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée
Arrière : voûte  élancée, petit tableau en bois vernis portant le nom du bateau et les initiales du quartier d'immatriculation (AY)
 
Coque : blanche

Superstructures : rouf allongé, avec hublots rectangulaires

  Ce bateau, construit en Allemagne, fait partie de la Loki class. Il a d'abord navigué sur les côtes américaines, puis a traversé l'Atlantique (1997) et a continué à régater en Grande-Bretagne. Abandonné dans un chantier danois, il a été découvert par des Français qui l'ont restauré et le font naviguer en Atlantique, surtout sur les côtes bretonnes.


    Le site de Pangur Ban : cliquez ici

MARIELLA (464)

Type : Yawl  bermudien.


Gréement : 2 mâts ; grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; trinquette ; numéro de voile 464

Matériaux : bois
Lancement : 1938 à Fairlie (Écosse), au chantier Fife ; architecte Alfred Mylne.
Autres noms :

Dernière nationalité connue : britannique
Port d'attache : Antigua

Utilisation : Yacht  de  croisière et de course
 
Signification du nom : Mariella : un prénom féminin

Longueur hors-tout : 24,1 m
Longueur de la coque : 24 m
Longueur à la flottaison : 17,8 m 
Largeur maximale : 5,05 m
Tirant d'eau maximal : 3,6 m
Tirant d'air :   m
Déplacement :  t
Surface maxi de voilure : 273 m² au près
État : restauré récent, bien entretenu
Avant : étrave  élancée ; pas de bout-dehors ; tête du dragon de Fife dessiné sur chaque bord.
Arrière : tableau sur lequel est écrit le nom du bateau et celui du port d'attache ; queue du dragon de Fife dessinée sur chaque bord.
 
 
 Coque : blanche ; lisse en bois verni
Superstructures : rouf   en bois verni

   Mariella est un des derniers voiliers construits par le chantier de William Fife, mais il a été dessiné par Alfred Mylne. Sa date de construction ne lui a aps permis de beaucoup naviguer avant la guerre.
   Pendant la guerre, Mariella a été utilisé comme patrouilleur côtier, comme d'autres yachts en bois (matériau n'attirant pas les mines magnétiques).
   Après la guerre,le voilier a participé à de nombreuses courses  et était basé sur la Clyde, en Écosse. A partir de 1970, son bassin de navigation était plutôt la Méditerranée. Il a réalisé au moins un tour du Monde (dans les années 1980) et traverse régulièrement l'Atlantique, naviguant en mer des Caraïbes en hiver et en Méditerranée en été ; c'est un habitué des régates classiques. Il a été restauré entre 2007 et 2009 à Antigua. 
   Mariella peut être loué en charter (6 personnes, équipage de 3 ou 4 membres).