mardi 21 janvier 2020

SAMURAI (I 1681)

Type : Sloop bermudien.



Gréement : 1 mât ; grand-voile bermudienne ; 1 génois ou 1 foc ; spi au portant. La grand-voile porte le numéro I 1681.

Matériaux : bois

Lancement : 1962, à Lavagna, par le chantier Sangermani (architecte Cesare Sangermani)
Autres noms : 
Utilisation initiale : yacht de croisière
Dernière nationalité connue : italienne
Port d'attache :
 
Utilisation : Yacht  de croisière et de course croisière
 
Signification du nom : Samurai : inspiré sans doute par les seigneurs guerriers japonais. Une série de voiliers français, fabriquée par le chantier CNSO de 1968 à 1981 s'appelle Samouraï.
Longueur hors-tout : 18,9 m
Longueur de la coque : 18,9 m
Longueur à la flottaison : 13,95 m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 2,6 m
Tirant d'air : 22 m
Déplacement : 25,7 t
Surface maxi de voilure : 164,5 m² au près .

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée

Arrière : voûte élancée, petit tableau.
 
 
Coque : blanche

Superstructures : rouf en bois verni ; 3 hublots rectangulaires sur chaque bord.

   Samurai a été construit en 1962, aux célèbres chantiers Sangermani de Lavagna, pour une famille milanaise qui le possède encore. Régulièrement entretenu, il navigue beaucoup en Méditerranée et y participe aux régates de voiliers classiques, où il se montre performant..

lundi 6 janvier 2020

NAGAÏNA (F 920)

Type : Cotre bermudien.

Nagaina devant Cannes en septembre 2019


Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou 1 foc, 1 trinquette ; spi au portant. La grand-voile porte le numéro F 920.

Matériaux : bois (structure en chêne et acier, bordés en acajou, pont en teck, mât en spruce)

Lancement : 1949, à Cannes, par le chantier Attilio Chiesa ; architecte François Camatte
Autres noms : 
Utilisation initiale : yacht de croisière
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :
Toulon
Utilisation : Yacht  de croisière et de course croisière
 
Signification du nom : NagaÏna est le cobra femelle (Nag étant le mâle)  du livre de la Jungle.  
Longueur hors-tout : 16,6 m
Longueur de la coque : 16,6 m
Longueur à la flottaison : 11,7 m 
Largeur maximale : 3,6 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air : 22 m
Déplacement : 22 t
Surface maxi de voilure : 130 m² au près ; spi de 175

État : restauré, bien entretenu
Avant : étrave  élancée, profil arrondi
 
Arrière : voûte élancée, petit tableau.

 
 
 Coque : blanche, pavois verni

Superstructures : rouf allongé.

   Nagaïna a été construit en 1950, à Cannes sur des plans de François Camatte, architecte spécialiste des jauges internationales et auteur de nombreux yachts performants. Le bateau a été restauré en 1994 à Sanary et en 2007 à La Ciotat. Il participe aux régates méditerranéennes.
 Nagaïna est classé bateau d'intérêt patrimonial. 

FRANCE (12 / F 1) ( + FRANCE II et FRANCE III)


Type : Sloop bermudien .

Gréement : 
1 mât  ; 1 grand-voile bermudienne ; 1 génois ; spi au portant. numéro de voile 12 / F 1.


Matériaux : bois (acajou) ; mât et espars en alu.
Lancement : 1970, à Pontarlier (Doubs) par le chantier suisse Egger, sur des plans d'André Mauric.
Utilisation initiale : voilier de course (America's cup)
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache :  Lorient (cité de la Voile)

Utilisation : Voilier  de course
 
Signification du nom : France : Le nom du pays au nom duquel le baron Bich a lancé son défi dans la coupe de l'America. Nom porté par d'autres navires prestigieux, par exemple les 2 cinq-mâts France 1 et France 2 ainsi que le fameux paquebot lancé en 1960, vendu à la Norvège qui l'a rebaptisé Norway, puis démoli en 2009. Il ne semble pas que des navires de guerre aient porté le nom.
   
Longueur hors-tout : 19,1 m
Longueur de la coque : 19,1 m
Longueur à la flottaison : 14,2 m 
Largeur maximale : 3,85 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 27,4 t (dont 20 t de lest)
Surface maxi de voilure : 176 m² au près, spis de 200 à 260
État :  restauré, remis à l'eau en 2013, comme neuf.
Avant : étrave inclinée ; brion émergé, largement au-dessus de la flottaison.


 
Arrière : voûte, tableau inversé
 
Coque : bleue (autrefois bleu - blanc- rouge)

Superstructures : aucune.

  Lors de sa participation à la dernière semaine du Golfe du Morbihan, en mai 2013, ce magnifique bateau flambant neuf venait d'être remis à l'eau à Arzal (sur la Vilaine) et avait juste effectué un tour de Belle-île.
  Ce voilier revient de loin ; pourtant classé monument historique en 1992, ll nécessitait une sérieuse restauration, n'ayant pas navigué depuis Brest 1992, soit plus de 20 ans. Sa dernière sortie, Tors des premières fêtes de Brest 1992, avait été remarquée ; il était barré par Éric Tabarly.
   Il s'agit d'un bateau célèbre : Il a été le premier bateau engagé dans la Coupe de l'América, non seulement par la France, mais par un pays autre que le Royaume-Uni et les USA.  Le défi a été lancé par le Baron Marcel Bich dont la fortune provenait de la production de stylos à bille Bic. C'est son fils Bruno, président de la société jusqu'en 2006, qui a créé l'AFCA (association française pour la Coupe de l'America), dans le but de lancer un défi lors de la prochaine édition de la prestigieuse épreuve.
    France a participé 3 fois à la Coupe de l'America, en 1970,1973 et 1977 ; aucun voilier n'a autant de fois tenté de rapporter la fameuse aiguière dans son pays. Il avait pourtant fort mal commencé : le bateau devait était en cours de remorquage au Danemark, où il devait être convoyé au célèbre barreur Paul Elvström, lors qu'il a coulé. Renfloué, il a été ramené en France. Des bateaux australiens l'empêchèrent à chaque fois d'accéder à la finale des challengers : Gretel en 1970, Southern Cross en 1974 et Australia en 1977.C'est après avoir servi de lièvre à France 3 pour la Coupe de 1984, et après avoir failli brûler, qu'il  a été donné à la Marine Nationale, pour servir de voilier-école. Mais, faute de crédits, le bateau n'a pas été entretenu et a donc dépéri.
  Désormais basé à la Cité de la Voile à Lorient, France participera désormais à de nombreux rassemblements de voiliers, traditionnels et modernes. Bruno Troublé, qui a, entre autres, participé à la Coupe en 1977 avec le Baron Bich, en a repris le commandement. le bateau a participé, dès 2014, aux grandes régates de Méditerranée (Cannes, St Tropez) et se frotter aux nombreux autres 12 m J qui ont été sauvegardés.
   Début mars 2014, France était exposé sur un terre-plein, près de la capitainerie de la Trinité sur mer, en attente de sa mise à l'eau pour la 2 ème saison de son renouveau.
   

 

     
     En 2019, le bateau participait aux régates de Cannes et de St Tropez.

en baie  de Cannes.


     Nous ne savons pas ce qu'est devenu, France II (12 / F 2). En bois comme son prédécesseur, n'était pas performant, il se faisait régulièrement battre par France.
    France III (12  / F 3), par contre, moderne et plus léger, construit en alu, était un bon bateau qui a réussi à accéder à la demi-finale en 1984. Ce fut le dernier des défis de Marcel Bich. Il a été donné à l'École Navale, qui n'en a jamais rien fait et est actuellement  sur un terre-plein à Lanvéoc-Poulmic. Mais les choses pourraient changer car Il a été acheté par Yann Labbé  et transporté à son  chantier CN Diffusion (Concarneau ?) avec l'intention de le remettre en état.pour participer à des régates classiques.

 

 

dimanche 5 janvier 2020

WINNEFOX (M 1)

Type : Sloop bermudien  

A la semaine du Golfe du Morbihan 2017
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; numéro de voile ; spi au portant. La grand voile porte le numéro M 1 , par le passé, elle était immatriculée U 7.


Matériaux : coque et mât en bois
Lancement : 1957 dans le Minnesota par le chantier Johnson
Autres noms : 
Dernière nationalité connue : Française
Port d'attache :
Baden (Golfe du Morbihan)
Utilisation : Yacht  de course (scow de classe A)
 
Signification du nom : Winnefox : ? Fox signifie renard

Longueur hors-tout : 11,9 m
Longueur de la coque : 11,9 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal : 2,6 m coque) ; une dérive relevable sur chaque bord.
Tirant d'air :  m

Déplacement :  t
Surface maxi de voilure :  m² au près
État : restauré en 2014 , bien entretenu
Avant :  Étrave formant une sorte de marotte. Le fond du bateau ne touche pas l'eau sur plus d'un mètre de long. (quand elle est plate)


Arrière : voûte  élancée, petit tableau sur lequel est écrit le nom du bateau
 


Coque : blanche, très peu profonde
aux régates royales de Cannes 2019
 

Superstructures : aucune ; pont tout plat à l'exception du cockpit;
aux régates royales de Cannes 2019 
    
    Ce scow d'origine américaine possède une coque impressionnante, très étroite et très plate, ressemblant à une grande planche à voiles. Ces caractéristiques font penser aux voiliers de course modernes, comme les 60 pieds du Vendée globe. Il a une réputation de bateau extrêmement rapide. Il est transportable sur remorque routière, et on peut donc le voir aussi bien aux régates méditerranéennes qu'en Bretagne. Son comportement serait sans doute intéressant à suivre sur les lacs comme le Léman ou le Bodensee
       Le mot équivalent à scow en français est chaland. On peut donc le comparer aussi à barge, ou aux skütsjes néerlandais. En effet, ce type de bateau de course est dérivé de bateaux de transport des grandes étendues d'eau calme américaines, comme la baie de Chesapeake, ou des grands lacs américains. Les bateaux de course sont apparus à la fin du XIXème siècle. Ils ont été récemment copiés par des voiliers modernes, comme le Melges E Scow, de 8,5 m de long.